Penda Diouf écrit pour le spectacle vivant.
Ses pièces « La grande Ourse » (prix du jury du festival text’avril au théâtre de la Tête Noire en 2018, prix Collidram 2021, finaliste du prix Sony Labou Tansi en 2022) et « Pistes… » (prix des comités de lecture de La Chartreuse, meilleure fiction radiophonique d’Allemagne en 2022, grand prix Marulić de la fiction radiophonique en Croatie 2024, diffusée sur France Culture) sont publiées aux éditions Quartett.
Sa pièce « Sœurs, nos forêts aussi ont des épines » est éditée aux Solitaires intempestifs.
Elle écrit « La Brèche », commande du Théâtre National de Strasbourg paru dans l’ouvrage collectif « Ce qui nous arrive » aux éditions Espaces 34 . Sa pièce « L’arbre » parait dans l’ouvrage collectif « Liberté Egalité…2 » aux éditions Théâtrales jeunesse, ainsi que son texte « Le blues des mots ».
Deux textes sont édités dans la revue Parages du TNS « J’mêle », commande d’écriture du théâtre du Peuple à Bussang et « Coeur sec ».
Sa pièce « Noire comme l’or » écrite en résidence à Culture Commune, est finaliste du comité du TQ2A/TQI et du Théâtre de la Tête Noire.
Elle a également écrit « Gorgée d’eau » pour le dispositif Lycéens citoyens porté par le TNS, la Colline, le Grand T et la Comédie de Reims. Le texte est mis en scène par Maëlle Dequiedt et est en tournée depuis sa création en 2021.
Elle écrit « Si vous vous taisez les pierres crieront » avec Kevin Rittberger. Le texte est lu au Deutsches Theater à Berlin en 2021.
Ses pièces sont traduites en allemand, anglais, arménien, tchèque, italien et finnois.
Penda Diouf a collaboré pendant deux ans au programme «Opéra de ci de là» du Festival d’arts lyriques d’Aix en Provence.
Elle a bénéficié de résidences d’écriture, à l’Institut français de Tunis, au Royal Court à Londres, à la Villa Albertine à New York ou au Théâtre National de Strasbourg.
Elle participe à l’installation exposition « Entre vos mains » de Marc Lainé avec d’autres membres de l’Ensemble artistique, créé au Centre dramatique national de Valence et en tournée au T2G.
Elle a réalisé un documentaire, « Voies sensibles : l’art de marcher en Seine-Saint-Denis » pour France Culture dans le cadre de sa résidence à la MC93.
Elle est aussi co-fondatrice, avec Anthony Thibault, du label Jeunes textes en liberté, qui tend à accompagner les auteur·ice·s de théâtre contemporain et promeut une meilleure diversité de narration et de représentation sur les scènes de théâtre.
Penda Diouf est lauréate du dispositif Mondes nouveaux pour lequel elle crée « La nuit des reines » à la Basilique de Saint-Denis en 2023.
Penda Diouf est élue « Nouveau talent théâtre 2023 » par la SACD.
Comme pédagogue, Penda Diouf participe aux jurys de L’école du Nord et du CNSAD. Elle est marraine de la promo 8 des auteur.ice.s, metteur.euse.s en scène, dramaturges de l’école du Nord. Elle accompagne également des autrices en résidence à la Maison des auteur.ice.s à Limoges.
Elle est associée au CDN de Valence, de Lille, de La Réunion et à la scène nationale de l’Essonne L’Agora.
Pour la saison 24-25, ses pièces sont présentées à l’étranger notamment au Québec « Pistes… », mise en scène Nathalie Fontalvo, en Allemagne « Les paysages de May », mise en scène Miriam Ibrahim, en Belgique « Harriet Tubman, passeuse » de l’ombre mise en scène François Ebouelé et également en France : “Sœurs, nos forêts aussi ont des épines” mise en scène de Silvia Costa , « Pistes… » mise en scène par elle-même, « Les invisibles », mise en scène de Malou Vigier, « Mots dits », mise en scène de Lucie Berelowitsch, « La grande ourse », mise en scène par Anthony Thibault.
En 2026, sa pièce « Noire comme l’or » sera créée à Milan par Antonio Carnevale. Sa pièce « La grande Ourse » sera créée au Théâtre de Poche à Genève par Evelyne Castellino.
Biographie courte :
Penda Diouf écrit pour le spectacle vivant (théâtre, opéra, musique et danse). Ses pièces sont traduites en allemand, anglais, arménien, tchèque, italien, finnois. Elle a reçu différents prix pour ses pièces en France et en Allemagne et a bénéficié de résidences au Royal Court à Londres, à l’Institut Français de Tunis, à la Villa Albertine à New York ou au Théâtre National de Strasbourg. Penda Diouf est associée aux CDN de Valence, de Lille, de La Réunion ainsi qu’à l’Agora, Scène nationale de l’Essonne. Elle est lauréate en 2022 de l’appel à projets Mondes nouveaux et du Prix Nouveau Talent Théâtre de la SACD 2023.
Elle est aussi co-fondatrice du label Jeunes textes en liberté.
Doléances de Nanterre et d’ailleurs / 2025 / Solitaires Intempestifs / 9782846817806
Sœurs, nos forêts aussi ont des épines / 2024 / Solitaires Intempestifs / 9782846817622
Troisième regard – saison 3 / 2022 / Editions théâtrales jeunesse / 978-2-84260-878-1
Liberté, égalité… 2 / 2022 / Editions théâtrales jeunesse / 978-2-84260-872-9
Ce qui (nous) arrive, VOL 1 / 2022 / Editions Espaces 34 / 9782847052626
Noire comme l’or / 05/05/2022 / Quartett / 9782916834993
Sutures…précédé de Pistes / 2021 / Quartett / 978-291683486-3
La grande ourse / 15/11/2019 / Quartett / 9782916834863
Le courage / 12/07/2017 / L’Avant-scène / 9782749813820
Pistes… / 01/01/2017 / Quartett / 9782916834948
Pistes…
Texte et mise en scène Penda Diouf
Une totale et réjouissante réussite. MÉDIAPART
Une forme aussi intelligente que percutante. SCENEWEB
Une présence sans faille de Nan Yadji Ka-Gara. SCENEWEB
Sa voix douce noue ressentis intimes et savoir historique jusqu’à ce que sa traversée s’achève par un rituel silencieux et hypnotique. TÉLERAMA
Penda, tu viens de commencer ton mandat d’artiste associée au Théâtre du Nord pour trois ans, mandat qui commence avec une création : Pistes…, ta première mise en scène. Après un parcours en tant qu’autrice, pourquoi avoir eu envie de mettre en scène tes propres textes ?
Je pense que j’avais surtout envie de mettre en scène Pistes… parce que c’est une histoire jusqu’à un certain point autobiographique. Le texte parle de mon adolescence, des questions de discrimination, de rejet, d’exclusion. Mon adolescence a aussi été marquée par le sport et l’athlète namibien Frankie Fredericks, qui m’a inspirée. Ce texte a déjà été monté en France et en Allemagne et j’ai eu envie de creuser ce geste-là, de donner ma propre vision du texte. J’en ai parlé à David Bobée et ça s’est mis en place de façon très simple.
Qu’est ce qui t’a donné envie de partir en Namibie ?
En 1996, je regarde les Jeux d’Atlanta, et je vois Frankie Fredericks brandir le drapeau namibien lorsqu’il termine sa course. Je ne connaissais pas du tout la Namibie, ni son drapeau avant ça. Cet athlète va me donner envie de m’intéresser davantage au pays et de faire des recherches.
Ce qui m’intéressait aussi, c’était de parler de la grande histoire et du génocide qui a eu lieu en Namibie entre 1875 et 1915 pendant la colonisation allemande. Tout le texte et le spectacle sont traversés par l’idée du corps noir : le corps qui peut être rejeté, exclu, humilié, le corps aussi, malheureusement, génocidé et le corps athlétique. Le corps qui est en mouvement, tout ça vient de Frankie.
Et est-ce que ce voyage a été aussi un moyen de découvrir autrement l’histoire du génocide ?
En allant là-bas, je me suis rendu compte que le génocide était présent sans l’être. J’ai eu l’occasion d’aller à Auschwitz où tout est très présent : les baraquements, les salles, tout est à l’identique. En Namibie, il n’y a rien. C’est ce vide qui serre les tripes. Il n’y a rien pour commémorer. Ce génocide n’a été reconnu par le gouvernement allemand qu’en 2021, cent ans après. L’éthique est une valeur qui doit m’accompagner, depuis l’écriture à la mise en scène. Rendre la complexité de ce drame resté dans les limbes du mystère pendant quasiment un siècle. C’est aussi montrer une autre image des victimes. Elles se sont battues. Et c’est avec l’idée de résistance que je souhaite aborder ce texte.
Quels choix scénographiques ont été faits ?
La scénographie a été réalisée par Léa Jézéquel et David Bobée. Il s’agissait de retraduire l’idée de l’athlétisme avec une piste géante qui s’élève dans le ciel. Elle sert de support de jeu pour la comédienne mais évoque également l’idée de mur. La couleur ocre du sol et de la toile est une proposition de David et Léa pour rappeler le désert de Namibie et sa texture ainsi que la piste d’athlétisme, ocre elle aussi.
Les vidéos projetées montrent le vide. Je parle beaucoup du vide dans le spectacle et y compris du vide de mémoire. On voit ici le vide d’habitants à travers les paysages incroyables, essentiellement du désert. Pour le son je souhaitais faire entendre les dunes mugissantes du désert du Namib, créant une sensation d’étrangeté ou d’inconfort.
Dans le spectacle tu parles beaucoup de ton enfance et des discriminations que tu as vécues…
Je pense que ce texte, au-delà des questions de discriminations raciales, s’adresse à tou·tes car il part du point de vue d’un enfant. Le public peut lui aussi plonger dans son enfance. Le texte parle également du sentiment d’appartenance ou non à un groupe, du sentiment d’exclusion et il me semble que l’empathie pour le personnage vient de là : d’assister impuissant.e à son exclusion, soit parce qu’on a vécu le même type de sentiment, soit peut-être aussi parce qu’on y a participé sans en avoir été conscient·e.
Par ailleurs, la parole du personnage est relativement intime et c’est le public qui est pris à témoin de ses questionnements, de ce dialogue intérieur et des souvenirs qui surgissent pour la première fois.
Propos recueillis par Ronan Ynard, secrétaire général du Théâtre du nord, en novembre 2024
Pistes…
Performance musicale de Penda Diouf et Cloé du Trèfle
C’est le récit du voyage de Penda Diouf, partie seule à 20 ans en Namibie sur les traces de l’unique athlète namibien à avoir remporté un titre olympique, Frankie Fredericks, qui la fascine depuis son adolescence. C’est le récit d’une enquête au coeur de ce pays, terre aux dunes de sable rouge, où s’est déroulé le premier génocide du xxe siècle. Un massacre méthodique perpétré par les colonisateurs allemands à l’encontre des Herero et des Nama. C’est ce périple et la découverte de cet épisode historique méconnu qu’elle raconte dans Pistes…, texte d’une poésie profonde où se confrontent l’intime et l’universel.
Pistes… est un texte écrit par Penda Diouf en 2017, fruit d’une commande d’écriture de la SACD sur la thématique du courage. Ce texte a également été mis en scène en 2020 par Aristide Tarnagda, publié aux éditions Quartett en 2021, diffusée sur France Culture en mars 2022, mise en scène par Natalie Fontalvo en 2025 et enfin mis en scène par son autrice en 2025
Infos planning et tarifs : contact |@| a-parte.fr
>> Cloé du Trèfle <<
La bruxelloise Cloé du Trèfle façonne ses morceaux à la croisée d’un fourmillement électronique et d’une panoplie d’arrangements ultra organiques. Elle a déjà remporté de nombreux prix pour ses différents albums. Cloé a son propre studio à Bruxelles. En parallèle à ses albums elle multiplie les collaborations avec des artistes de différentes disciplines. Elle compose pour le théâtre, le cinéma, des installations d’art contemporain,…
Côté live, Cloé du Trèfle a fait de nombreuses tournées en solo à travers la Belgique, la Suisse et la France, mais également en Chine, dans les pays de l’Est, au Brésil, en Angleterre, Allemagne, au Vietnam, Chili…
Cloé a sorti son 6ème album solo « La lueur » en avril 2025.
www.cloedutrefle.com
A écouter :
27/03/2023 Les Parleuses, Mariama Bâ (1929-1981) par Penda Diouf
20/03/2022 Sutures et Pistes… de Penda Diouf sur France Culture
28/06/2021 Voies sensibles, l’art de marcher en Seine-Saint-Denis
A l’écran :
Rôle dans la fiction “Avant l’effondrement” d’Alice et Benoit Zeniter – 19/04/2023
29/03/2025 Cult.News
27/03/2025 L’Oeil d’Olivier
26/03/2025 Podcast Le Beau Bizarre
25/03/2025 Libération
25/03/2025 Le Monde
24/03/2025 RFI Invité Culture
20/03/2025 20minutes
20/03/2025 RFI Sur le pont des arts
18/03/2025 Africultures
14/03/2025 Télérama
12/03/2025 Le bien Public
10/03/2025 Paris.fr
10/03/2025 Le bien Public
06/03/2025 Télérama
04/03/2025 Les inrockuptibles
21/02/2025 Bienpublic.com
10/02/2025 TV5 Monde JT du 10 février
05/02/2025 MonMontcalm.ca
05/02/2025 SceneWeb
04/02/2025 Artsetculture.ca
30/01/2025 France Culture “Le Book Club”
26/01/2025 SceneWeb
23/01/2025 Le Club Médiapart
21/01/2025 Artsetculture.ca
21/01/2025 LaLibre.be
20/01/2025 RTBF Actu
15/01/2025 LeSoir.be
08/01/2025 Le club de Médiapart
31/12/2024 SceneWeb
16/12/2024 France Inter “Le 18/20” Le Journal de 19h à 19’17
15/12/2024 RFI “Les chemins de l’écriture”
14/12/2024 Un fauteuil pour l’Orchestre
08/12/2024 SceneWeb
17/11/2024 Le Monde
10/01/2024 Cult.News
07/10/2024 La Terrasse
03/10/2024 L’Oeil d’Olivier
03/10/2024 Cult.News
30/09/2024 RFI ‘De vive voix’
29/09/2024 Ouest France
25/09/2024 La Terrasse
25/09/2024 L’oeil d’Olivier
22/09/2024 Africultures
16/09/2024 Indiana University 1er Event et 2e Event et 3e Event
20/06/2023 Prix SACD Nouveau Talent Théâtre
02/02/2023 Scène Web – A Corps retrouvé
07/07/2022 Le Monde
25/10/2021 Théâtre contemporain – Gorgée d’eau
15/10/2021 Institut Français




